Présentation
Cité épiscopale d’Albi
Dédiée à saint Salvi, qui occupa le 1er siège épiscopal de la ville entre 574 et 584 dont elle a abrité les dépouilles, la collégiale présente une architecture associant des éléments romans (Xe siècle) et gothiques (XIIIe siècle), marquée par l’emploi, pour les premiers, de la pierre et, pour les seconds, de la brique.
La collégiale est une église qui a été confiée à un collège de clercs ou chapitre collégial, c’est-à-dire à une réunion de chanoines (de nombre variable selon les lieux) qui se tient ailleurs qu’au siège épiscopal.
La collégiale Saint-Salvi présente une architecture composite associant donc roman et gothique, et se positionne comme l’une des plus vastes églises romanes de l’Albigeois. Transformée en magasin à fourrage à la Révolution, elle fut rendue au culte au début du XIXe siècle.
Surmontée d’un étonnant clocher-tour de guet, elle est l’un des plus anciens bâtiments d’Albi. Du cloître, édifié à partir de 1270 et mutilé au cours de la Révolution française, seule subsiste aujourd’hui la galerie méridionale. Il associe, comme l’église, des formes romanes (arcs en plein cintre) à des éléments gothiques (chapiteaux, décors des piliers).
L’impression de lumière et d’élan saisit le visiteur lorsqu’il entre dans la collégiale. Le bel alignement et l’enlèvement des colonnes ouvrent une perspective d‘infini, endiguent l’imagination et concentrent la pensée sur l’essentiel.
