
Aménagements et usages des espaces publics
Cité épiscopale d’Albi
Dans le cadre de la mise en oeuvre du contrat ville moyenne, la ville d’Albi a réalisé dans les années 1980 et 1990 un premier programme important :
d’aménagement et de piétonnisation des rues du coeur historique (principalement rues Mariès et Sainte-Cécile) ;
de curetage et de mise en valeur de coeurs d’îlots insalubres permettant de les ouvrir au public et de dégager de nouvelles vues remarquables sur la Cité épiscopale (principalement îlot Sainte-Marie).
Depuis une dizaine d’années, la ville d’Albi a intensifié son action et met progressivement en oeuvre sur le centre ancien élargi un projet global de renouvellement urbain conséquent prévu sur une génération.
Ce projet entend apporter modernité et fonctionnalité à la ville ancienne en révélant son patrimoine exceptionnel et en s’appuyant sur la mémoire de ses lieux historiques.
Quelques dates repères :
1999-2003 : requalification de la place du Vigan, du Jardin national et des lices avec création d’un parking souterrain de 380 places (compris dans la zone tampon), et des premières parties des rues Croix-Verte et Séré-de-Rivières (limite zone tampon) ;
2004-2005 : réaménagement complet de la place et de l’ensemble des abords de la cathédrale Sainte-Cécile(secteur UNESCO) ;
2005-2007 : réhabilitation sur deux niveaux du marché couvert (halle 1905 type Baltard) avec création d’un parking souterrain de 250 places et aménagement des abords dans la continuité de la place Sainte-Cécile (compris dans la zone tampon et pour partie dans le secteur UNESCO).
L’ensemble de ces aménagements et équipements (construction de parcs de stationnement souterrains et rénovation du marché couvert compris) représente un investissement de 40 millions d’euros sur dix ans.
Les aménagements urbains réalisés ont transformé le coeur historique tant du point de vue de sa perception et de l’embellissement patrimonial, que du point de vue de la qualité d’usage. Ainsi, les espaces publics ont été adaptés à la demande sociale et aux modalités actuelles de gestion.
Le plan de gestion s’inscrit dans cette démarche de réinvestissement du centre ancien en intégrant ses spécificités de fonctionnement urbain, de vie collective ainsi que les attentes qualitatives en terme d’accueil touristique et de convivialité sociale.
Il présente des projets sur trois secteurs différents :
- le secteur UNESCO : poursuite de la protection et de la mise en valeur de la Cité épiscopale par la requalification des espaces publics : aménagement de la place de l’Archevêché, de la rue de la Grand’ Côte, de la rue du Castelviel et de la place du Château ;
- la zone tampon : poursuite du projet de renouvellement urbain (liaison piétonne place Sainte-Cécile / lices, achèvement de l’aménagement de la ceinture des anciens remparts) ;
- les secteurs contigus à la zone tampon : traitement des problématiques ne pouvant être gérées sur le coeur historique (gestion des cars de tourisme, stationnement souterrain, projet de création d’un espace culturel et de congrès, aménagement de l’axe sud-ouest d’accès au centre ancien permettant à la fois de fédérer les équipements culturels et d’enseignement supérieur et d’articuler les espaces urbains entre le cœur historique et le centre-ville) ;
Le plan de gestion intègre la modernisation des modes de gestion des espaces publics et l’évolution des usages et pratiques sociales.