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Chronologie

Cité épiscopale d’Albi

XIIIe s.
XIIIe siècleLes évêques habitent des maisons prêtées par les chanoines Les évêques d’Albi habitent un groupe de maisons proche de la cathédrale romane prêté par les chanoines.
1227
1227-1254Durand de Beaucaire marque sa puissance au travers d’une nouvelle résidence. La construction du palais, que l’on avait attribuée en grande partie à Bernard de Castanet, évêque de 1276 à 1308, fut entreprise en réalité dès l’épiscopat de Durand de Beaucaire.
1254
1254-1271Fin des travaux du palais citadelle.
Bernard de Combret termine les travaux de son prédécesseur en donnant au palais son aspect de citadelle.
1277

1277-1306Le bâtiment est renforcé édification de la nouvelle cathédrale.

Le caractère ambitieux, autoritaire de Bernard de Castanet déchaîne contre lui la colère royale et la haine des Albigeois. Craignant pour sa sécurité, il renforce à nouveau le bâtiment. Ces travaux se font en parallèle avec l’édification de la nouvelle cathédrale Sainte-Cécile.

XVe s.
XVe siècleIntroduction de l’esthétique Renaissance.
Louis d’Amboise (1474-1503) introduit dans le palais l’esthétique Renaissance. Il édifie sa résidence sur la muraille de Castanet. Celle-ci comprend une série d’appartements, la tour d’Amboise remaniée, une galerie édifiée sur la courtine. Il facilite l’accès à la tour Mage par la création d’un escalier à vis.
XVIIe s.

XVIIe siècleOrnementations somptueuses aménagement des jardins.
Le rôle de forteresse donné au palais s’efface peu à peu.

En 1598, le Gouverneur militaire d’Albi ordonne de raser les fortifications et défenses. Le caractère ruiniforme des parties supérieures du donjon date de cette époque.

Gaspart Daillon du Lude (1635-1676) complète dans le goût classique l’aile d’Amboise, qu’il double de deux galeries superposées, surmontées d’une terrasse. il fait orner somptueusement les salons de l’aile d’Amboise.

Hyacinthe Serroni (1678-1687) décore la chapelle de la Vieille Berbie de stucs faux marbre en 1685. Le Goux de la Berchère (1687-1703) élève contre la muraille du grand donjon des galeries superposées symétriques à celles de l’est aménage les appartements de l’aile des Suffragants, une terrasse au pied des contreforts du XIIIe siècle et des jardins.

XVIIIe s.



XVIIIe siècleLa forteresse s’ouvre vers la ville.
La forteresse s’ouvre vers la ville, un portail est percé sous l’aile d’Amboise. Choiseul Stainville (1759-1764).

Le cardinal de Bernis (1764-1794) lance perpendiculairement à l’aile d’Amboise une galerie et une bibliothèque, il creuse dans la tour nord-ouest un petit salon donnant sur le point de vue le plus lointain du Tarn et place dans le jardin des statues à l’antique.

XIXe s.
XIXe siècleRattachement au domaine de l’État.
Après la Révolution, les bâtiments sont rattachés au domaine de l’État. En 1807, Napoléon transfère au département du Tarn, la propriété du palais de la Berbie. En 1823, le diocèse d’Albi est reconstitué. Des travaux de restaurations sont entrepris, en 1862, classement de la chapelle Notre- Dame et des salons du Lude et de Bernis.
XXe s.

1905Séparation des biens de l’Église et de l’État, le palais perd définitivement sa destination religieuse.

1909-1922Restitution des états antérieurs.

1922Inauguration des galeries consacrées au peintre Henri de Toulouse-Lautrec.

1989-1996Réflexion et étude d’un projet d’agrandissement et de restructuration du musée validé par la direction des musées de France.

1997Lancement d’un concours international d’architectes remporté par le cabinet Philippe Dubois et associés.

XXIe s.

XXIe siècleRéaménagement du musée.
Les travaux sont réalisés par un syndicat mixte regroupant le Conseil général - toujours propriétaire du palais de la Berbie et la ville d’Albi.

2002-20041ère phase des travaux : réalisation des nouveaux espaces accueil et boutique, inauguration des salles basses médiévales.

2006-20082e phase des travaux : construction des salles d’exposition temporaire sous la terrasse de Bernis, aménagement de l’auditorium et de son atrium sous la cour d’Honneur, réalisation de locaux techniques et de service.

La 3e et dernière phase concerne le réaménagement des étages 1 et 2 pour les collections permanentes et les bureaux de la conservation. 
L’ensemble des travaux permettra au musée Toulouse-Lautrec d’affirmer son positionnement comme équipement culturel contemporain.

2012Ouverture au public du Musée Toulouse Lautrec réinventé le 2 avril 2012.


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