Un patrimoine qui s’inscrit dans le temps
Cité épiscopale d’Albi
Le 31 juillet 2010, la Communauté Internationale a reconnu et inscrit la Cité épiscopale d’Albi au Patrimoine mondial.
À travers cette reconnaissance internationale, la Cité épiscopale d’Albi a rejoint un réseau de valeurs qui exigent « conscience patrimoniale » et « responsabilité accrue ».
Le classement au patrimoine mondial consacre la cohérence des différentes étapes qui ont fait l’histoire de la Cité et l’ont rendu vivante, mais il permet également d’assurer le lien entre le patrimoine « hérité » et son devenir.
En cela, le plan de gestion de la Cité épiscopale d’Albi sert désormais de cadre de référence, doté de plusieurs indicateurs qui sont en train de se mettre en place et qui permettront d’en avoir un suivi des plus scientifiques et des plus réguliers.
Le comité de bien organisé fin 2010, a confirmé l’implication d’une grande diversité d’acteurs et leur détermination à veiller au maintien de la valeur universelle exceptionnelle du bien.
Les choix opérés par les divers propriétaires ou maîtres d’ouvrage, comme l’État, qui s’efforce d’accompagner les différents maîtres d’ouvrages et poursuit les restaurations sur la cathédrale, le syndicat mixte d’aménagement du musée Toulouse-Lautrec, qui a décidé, malgré les incidences, d’infléchir le programme de restructuration du musée Toulouse-Lautrec pour valoriser les pavements médiévaux, ou la municipalité, qui a arbitré de nombreuses décisions en faveur du patrimoine lors de son vote du budget 2011, sont autant d’exemples qui traduisent une conscience patrimoniale collective et l’importante mobilisation qui se met en route. Le classement est encore récent, mais il a d’ores et déjà des effets sur l’ensemble de la commune.
De manière immédiate, la nouvelle notoriété internationale s’est traduite par une attractivité touristique accrue impliquant de mettre en oeuvre les conditions d’un accueil optimal et de qualité, avec toutefois l’enjeu permanent de préserver et de valoriser.
Mais l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial s’est aussi avérée un véritable levier pour le développement du territoire. Elle a permis d’initier à travers l’organisation des États généraux des acteurs Albigeois, un projet mobilisateur et novateur, invitant la société albigeoise à s’ouvrir, à partager les valeurs d’universalité, de tolérance et de diversité culturelle, en faisant de ce classement l’affaire de tous et un atout pour chacun.
